Festival de Cannes 2025 : « Se priver des femmes, c’est comme regarder le monde avec un seul œil »

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En mai 2024, à la montée des marches à Cannes, Judith Godrèche et son équipe ont eu un geste en hommage aux victimes de violences sexuelles contraintes au silence. Mehdi Chebil / Mehdi Chebil
Le Festival de Cannes s’ouvre mardi 13 mai. Iris Knobloch, qui a succédé à Pierre Lescure à la tête du rendez-vous cannois en 2023, évoque dans un entretien à La Croix les grands enjeux d’une manifestation qui s’ouvre dans un contexte géopolitique troublé et sa détermination à accorder aux femmes réalisatrices leur juste place.
La Croix : Dans un contexte géopolitique troublé, vous avez récemment rappelé la mission historique du Festival de Cannes. Quel rôle peut-il jouer ?
Iris Knobloch : La force du cinéma est de porter des messages, raconter d’autres cultures, être le reflet de ce qui préoccupe nos sociétés. L’an dernier, beaucoup de films en sélection parlaient de la condition de la femme même quand ils étaient réalisés par des hommes. Dans un monde où nous observons une forte tentation de repli sur soi, il est essentiel de protéger cette diversité de voix.
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