Mort de Bill Fay, l’éternel revenant
%3Aquality(70)%3Afocal(340x372%3A350x382)%2Fcloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com%2Fliberation%2FIAHFXGYF2JHTJPXNVTGTHQYGHU.jpg&w=1280&q=100)
Cette fois, la disparition est définitive. Le chanteur anglais Bill Fay est mort à l’âge de 81 ans, a annoncé samedi 22 février le label Dead Oceans, qui abritait depuis une douzaine d’années ce phénix folk longtemps perdu dans le néant. La première disparition remonte en effet au début des années 1970, lorsque Fay se fait éjecter par Deram, son label de l’époque, faute de ventes suffisantes. Les deux albums Bill Fay (1970) et Time of the Last Persecution (1971) ne semblent pas avoir été enregistrés par le même homme, ce qui n’aide pas à identifier ce songwriter pourtant au-dessus du lot qui renoncera sur le moment à surmonter cet échec. Il sera le premier surpris de recevoir en différé des ondes d’admiration lors d’une réédition pourtant confidentielle en 1998 mais qui tombera entre de bonnes mains. «Je n’avais pas du tout conscience que ces disques qui appartenaient au passé pouvaient encore intéresser des gens aujourd’hui, nous confiera en 2022 ce doux miraculé. Grâce à Jim O’Rourke, à l’origine, puis à David Tibet, je me suis mis à avoir des sollicitations de toutes parts, jusqu’à recevoir un appel de Nick Cave qui m’a dit des choses très sympathiques sur mon travail.»
Né en 1943, William Fay a commencé à écrire des chansons alors qu’il étudiait l’électronique à l’Université de Bangor, au pays de Galles, sous
Libération