« Ischia libri d'A…Mare » se clôture le lundi 4 août avec Amedeo Colella, érudit napolitain.

« Ischia libri d'A…Mare » , la revue littéraire organisée par l'Association Culturelle Mare, Sole e Cultura avec la contribution de la Région Campanie (dans le cadre du Plan de Promotion Culturelle 2025), en collaboration avec la Municipalité de Lacco Ameno et l'Albergo della Regina Isabella, et qui à l'occasion des commémorations du 430e anniversaire de la mort de Torquato Tasso est consacrée au thème « Le Temps Redécouvert » , clôture sa 29e édition avec une soirée dédiée au temps de la légèreté. Le lundi 4 août, à 21h30, sur la Piazza Santa Restituta (Lacco Ameno – Ischia) , Amedeo Colella, auteur de « Napoli due volte al dì » (Mondadori), avec Gianni Ambrosino, directeur du journal télévisé de Canale 21, parleront d’une ville formidable, toujours anticonformiste et avec un style qui lui est propre. Luciano De Crescenzo a écrit que le monde entier avait besoin d'un peu de Naples. Et il avait raison. Naples, la seule ville qui échappe à l'aplatissement de l'algorithme qui nivelle les besoins, les rêves, les goûts et la vie d'une grande partie de l'humanité. Où ailleurs au monde le premier hôpital peut-il être qualifié de « pour les incurables » ? Connaît-on d'autres situations où le saint patron, San Gennaro, a dû signer son engagement à surveiller le Vésuve par acte notarié, plusieurs siècles après sa mort ? Tout cela, et bien plus encore, n'arrive qu'à Naples. Car dans la ville de Parthenon, la médiocrité n'a aucune place. Il y a le sommet et l'inclassable, les sommets et les abîmes, le meilleur et le pire, mais il n'y a jamais de juste milieu, ce quotidien bourdonnant qui fait que les jours, les gens et les villes se ressemblent. La particularité de Naples et des Napolitains réside dans le fait que ces pôles perpétuellement opposés ne s'attirent pas, mais génèrent plutôt une normalité différente, un mode de vie atypique et créatif. Amedeo Colella, dit « o professore », a consacré temps et intelligence à découvrir le principe actif de la napolitaine, et dans ce livre, il le présente comme un remède à prendre deux fois par jour. D'innombrables récits de la culture napolitaine racontent les grands du passé, les merveilles gastronomiques, le rapport du profane au sacré, et qui, sans le vouloir, deviennent une saine dose de bien-être pour tous.

Né en 1963, Colella est un vulgarisateur de la culture napolitaine à la télévision, sur les réseaux sociaux et au théâtre. Pendant 25 ans, il a été chercheur principal dans un centre de recherche en informatique parrainé par l'Université Federico II de Naples. À 55 ans, il a changé de vie et a transformé sa passion, l'étude de la culture napolitaine, en sa nouvelle carrière.